Lutter contre le gaspillage alimentaire - SSHA
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Lutter contre le gaspillage alimentaire

Nous avons tous entendu un jour ou un autre pendant notre enfance : « Fini ton assiette, il y a des gens qui n’ont pas la même chance que toi », donc oui je pense que nous sommes tous, à différentes échelles, sensibilisés au gaspillage alimentaire, et cela nous fait tous mal au cœur lorsque l’on voit les milliers de kilos de nourriture consommable finir à la poubelle. Après la création de système, comme des applications par exemple, pour réduire le gaspillage lié à la restauration traditionnelle et aux grandes et moyennes surfaces, il est désormais temps de faire avancer les choses en restauration collective, ça tombe bien c’est le but de cette formation !

Alors oui on sait tous qu’il y a des restes sur les plateaux, ou trop de repas de prévu par rapport au nombre de convives et c’est ce qui fait que l’on jette autant de nourriture. Certes, mais c’est bien plus complexe que ça !

ALR03 : Lutter contre le gaspillage alimentaire 

Définition, enjeux et réglementation autour du gaspillage alimentaire

La première demi-journée est consacrée à la partie réglementation, à l’explication de ce qu’est réellement le gaspillage alimentaire, à la mise en avant des chiffres important et à quel niveau de la chaîne de production celui-ci est plus ou moins présent. Ce n’est pas, de prime abord, la partie la plus ludique, mais la formatrice le sait bien et alterne les supports de formations : entre jeux en groupe, organigramme, petites vidéos et brainstorming. L’adroite combinaison de ces supports rends cette partie dynamique et malgré tout captivante. D’autant plus qu’elle est obligatoire si l’on veut bien comprendre les enjeux liés au contexte légal et la trop grande présence du gaspillage alimentaire au quotidien. Cela permet, dès le début de poser le cadre.

Diagnostic et comment agir

L’introduction est indispensable pour ce qui va suivre, à savoir comment réaliser un diagnostic, les différentes étapes de celui-ci : comment le mettre en place dans son établissement, comment mobiliser les équipes pour qu’il soit le plus performant, comment quantifier financièrement ce gaspillage alimentaire…

Une fois le diagnostic posé, on va pouvoir identifier les causes du gaspillage, estimer les pertes financières associées et commencer à agir et préparer les actions, à court, moyen et long terme. Il s’agit aussi de savoir revaloriser le gaspillage, qu’est ce qui peut être évité en amont ? Qu’est-ce qui peut être donné à des associations, comment mettre tout cela en place et quels sont les outils pratiques pour optimiser ces actions.

La première journée de formation nous fait nous poser les bonnes questions, et organiser le point de départ de la démarche. La deuxième journée va nous montrer comment appliquer tout ceci !

Mises en avant d’outils concrets pour permettre d’améliorer sa gestion et d’éviter au maximum le gaspillage à son échelle

Le lendemain, c’est Cécile Bordier, experte en alimentation responsable, qui anime la deuxième journée de formation, consacré davantage à l’aspect pratique. Nous commençons la journée par un réveil pédagogique, on partage les réflexions, questions et préoccupations qui nous sont venus depuis la veille, et on passe aux différents exercices de la journée. La matinée est consacrée à l’application des outils proposés la veille autour du diagnostic : questionnaire et tableau de pesée, puis l’après-midi on travaille sur l’auto-diagnostique et la création d’un plan d’action précis pour réduire le gaspillage, adapté à notre établissement donc à nos contraintes. Tout ceci pour que l’on puisse combattre au mieux le gaspillage alimentaire, à notre échelle.

Pour la dernière partie de la formation, nous voyons différentes façons de revaloriser ses biodéchets et discutons tous ensemble des limites de ces solutions ainsi que ce qu’elles peuvent apporter à chacun, et enfin la formation s’achève sur diverses méthodes managériales pour définir ses objectifs et les accomplir de la manière la plus optimale qui soit.

Après, vous vous doutez bien que je ne vais pas tout vous raconter, je vous en laisse un peu pour la formation.